Le bouillon il a tout bon - CLEAN EATING - WE ARE CLEAN

Le bouillon, il a tout bon !

Si on grelote, on peut mettre un gros pull ou se faire un bouillon. Terrassé par un virus saisonnier (vous devinez …) ? Même chose : un bouillon et au dodo !

Un bouillon c’est quoi ?

À la fois simple et riche, le bouillon c’est de l’eau dans laquelle on met à cuire à feu très doux, et très longtemps, une carcasse de poulet, quelques légumes coupés (carottes, poireau, céleri), un oignon piqué de clous de girofle, de l’ail, du persil, éventuellement du thym et du laurier auxquels on ajoute un trait de vinaigre de cidre quand la cuisson est bien avancée. Surtout, une fois la cuisson de plusieurs heures achevée, on passe le bouillon qui a pris une belle couleur dorée, pour ne servir que le liquide. L’objectif étant justement d’offrir à l’organisme un breuvage qui ne lui demande aucun effort de digestion d’aliments solides.  

Remède hivernal

Pour Marielle Alix, naturopathe, le bouillon est le remède idéal en cas de virus, de coup de froid, ou même, de coup de pompe. « Si le corps est malade, qu’il est fiévreux, il est nécessaire de laisser la fièvre faire son œuvre » explique-t-elle. « Car la fièvre permet de tout brûler et de gérer cette bataille. Le bouillon est alors un excellent coup de pouce pour procéder à cette élimination de façon légère. Car ce n’est surtout pas le moment de nourrir le corps avec des aliments trop riches, mais au contraire de le mettre au repos, sans travail supplémentaire. D’où les bouillons, le tout avec trois jours de repos » conclut la naturopathe.

Une foule de bienfaits

Le principe de la cuisson lente permet aux os de libérer leurs nutriments notamment le calcium, le phosphore, le collagène, le magnésium, le sodium. Or, ce sont ces nutriments qui requinquent illico les organismes les plus fatigués par un virus ou déshydratés par une gastro (ou, en plein été, une insolation). Le bouillon est tellement reminéralisant et revigorant que l’on devrait idéalement en boire une fois par semaine pour la bonne santé osseuse, articulaire (grâce au collagène des os utilisés pour le bouillon) et cardiovasculaire (grâce aux antioxydants contenus dans la moelle des os de volaille ou de bœuf que l’on utilise aussi pour varier avec la saveur du bouillon de poule). Pensez toujours au trait de vinaigre de cidre qui permet aux os de libérer les minéraux et de favoriser le transfert du collagène vers le liquide de cuisson. 

Les végétariens, privés de bouillon ?

Les végétariens, privés de bouillon - CLEAN EATING - WE ARE CLEAN

Pour Marielle Alix, il existe une délicieuse alternative au bouillon de volaille, le bouillon de légumes. S’il ne contient pas de collagène, il est riche de tous les minéraux et des vitamines contenus dans la variété de légumes utilisés pour le bouillon. « Charge à vous de multiplier les associations : en plus des classiques poireaux, oignons, carottes, glissez du chou, du fenouil, des tomates, de l’aubergine, du gingembre ! » conseille la naturopathe. Que le bouillon soit végétarien ou non, il doit se consommer rapidement (dans les deux jours, maximum trois) mais, bonne nouvelle, on peut le congeler à condition que tous les ingrédients utilisés pour le faire mijoter soient frais. L’astuce futée ? remplir des bacs à glaçon avec le bouillon pour avoir au congélateur votre cube de bouillon maison » à la place d’un « bouillon cube » !

Bouillon, la recette

  • 2 litres d’eau
  • Une carcasse de poulet sur laquelle vous laissez un peu de chair. Sinon, un os de côte de bœuf, ou quelques cuisses et ailes de poulet.  Si vous voulez un résultat plus gras et plus nourrissant, demandez à votre boucher deux ou trois os à moelle.
  • 1 poireau
  • 1 carotte
  • 1 oignon piqué d’un clou de girofle
  • poivre
  • sel (mais en fin de cuisson)
  • 1 trait de vinaigre de cidre

Mettez les os, ainsi que les légumes dans le faitout ou la cocotte (que vous n’utilisez pas en cocotte-minute mais juste en marmite).

Recouvrez le tout d’eau.

Faites chauffer tout doucement, plusieurs heures (n’hésitez pas à laisser cuire 5 ou 6 heures) sans jamais porter à ébullition. Le bouillon ne bout pas contrairement à ce que son nom indique !

Ôtez les légumes, la viande et passez le tout dans une passoire afin de ne conserver que le jus.

Mettez de côté les légumes afin de les consommer plus tard, après la cure de bouillon, quand l’appétit et les forces reviennent et que l’on peut à nouveau donner un peu de travail de digestion à faire à l’organisme.

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